Nous arrivions à la rue de Marcinelle. En fait, ce n’était même plus une rue. Lors du Soulèvement, elle s’était rompue. Autrement dit, nous étions à la limite de la ville. On pouvait apercevoir sous la ville les terrils du Bois du Cazier et les anciennes tours de la mine. Cela me procura un sentiment de nostalgie. Je n’oublierai jamais cette vue. Maxime avait l’air tellement absorbé par le paysage que j’ai dû le secouer afin de le sortir de ses pensées.